Voici sept chanteurs kabyles, parmi de nombreux artistes qui ont marqué la musique Kabyle en particulier et l’Art en général,
une liste non exhaustive.
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--- idir ----
Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, est un chanteur, auteur-compositeur-interprète et musicien Kabyle, né en 1949 au village d’Aït Lahcène dans la commune d’Ath Yenni située à environ 35 km au sud-est de Tizi Ouzou. « A Vava Inouva », l’un de ses premiers titres, devient rapidement un tube planétaire, dans les années 1970, le premier grand tube venu directement d’Afrique du Nord. Sa carrière est marquée par une irruption soudaine au premier rang, puis une éclipse volontaire d’environ une dizaine d’années à partir de 1981. Ses albums solo sont rares, quatre en quatre décennies. Mais l’œuvre d’Idir a contribué au renouvellement de la chanson amazigh, et a apporté à la culture berbère une audience internationale.
--- Lounis Aït Menguellet, ---
de son vrai nom Abdenbi Aït Menguellet, est un poète et chanteur Kabyle, né le 17 janvier 1950 à Ighil Bouammas à Iboudraren daira de Beni Yenni située à environ 35 km au sud-est de Tizi Ouzou. Il est l’un des artistes les plus populaires de la chanson berbère, un poète qui est devenu l’un des symboles de la revendication identitaire berbère. Nombreux sont ceux qui considèrent que la carrière de Lounis Aït Menguellet peut être scindée en deux parties selon les thèmes traités : la première, plus sentimentale de ses débuts, où les chansons sont plus courtes et la seconde, plus politique et philosophique, caractérisée par des chansons plus longues et qui demandent une interprétation et une lecture plus approfondie des textes. Lounis Aït Menguellet fête ses cinquante (50) ans de carrière cette année.
---- Nouara ----
de son vrai nom « Hamizi Zahia », est une chanteuse kabyle , née le 15 Août 1945 à Azazga une commune située à 30 km du littoral à 30 km à l’est de Tizi Ouzou et à 100 km à l’ouest de Béjaïa. L’histoire de Nouara avec le monde artistique avait commencé avec l’émission enfantine de Abedelmadjid Bali où elle chantait des chansonnettes comme « Afus a Lênber ». Ensuite dans une autre émission Music Hall de Radio de Taleb Rabah où elle fredonnait les chants de Bali en plus du courrier des lecteurs qu’elle lisait à l’antenne. Grâce à sa voix elle est surnommée « La diva de la chanson Kabyle ».
Chérifa
de son vrai nom « Ouardia Bouchemlal », est une chanteuse de musique traditionnelle kabyle, née le 9 janvier 1926 à Aït Halla, commune d’El-Main dans la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj. Sa première chanson était « Bqa aâla khir ay Akbou (Adieu Akbou) », un titre qui a fait sa renommée et qui demeure toujours aussi populaire. Elle compte plus de 800 chansons dans son répertoire. Chérifa est décédée le 13 mars 2014 à Alger.
Lounès Matoub, est un chanteur, musicien, auteur-compositeur-interprète et poète Kabyle, né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa Ouamar, Beni Douala située à 17 km au sud-est de Tizi Ouzou. Matoub Lounès acquiert un statut de martyr pour tous les militants de la cause berbère. Il est engagé depuis ses débuts dans la revendication identitaire berbère, il fait partie des plus grandes figures de la chanson kabyle. Son premier album était « A Yizem anda tellid ? (Ô lion où es-tu ?) ». Il est décédé (assassiné) le 25 juin 1998, sur la route d’At Douala
Cherif Kheddam,
est un chanteur, compositeur et poète Kabyle, né en 1927 à Taddert Boumessaoud, commune d’Imsouhel située au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le début de sa carrière est marqué par la sortie de ses premières chansons « Yellis n’tumert (Fille de mon pays) », ainsi que son animation de l’émission pour les jeunes talents « Ighennayen Uzekka » la plus importante de Kabylie. Cherif Kheddam est décède à l’âge de 85 ans suite d’une maladie chronique, dans un hôpital parisien, où il était hospitalisé le 23 janvier 2012.
Cheikh El Hasnaoui,
de son vrai nom « Mohamed Khelouat », est un chanteur, musicien et auteur-compositeur-interprète kabyle, né le 23 juillet 1910 à Taâzibt, village de Tadart Tamuqrant dans la commune de Beni Zmenzer située au sud de Tizi Ouzou. Sa première chanson « A yema yema », une complainte de déracinés, chantée et découverte à Alger en 1936. De 1939 jusqu’au début des années 1950, avant le déclenchement de la Guerre d’Algérie, il a produit l’essentiel de son répertoire composé de 29 chansons kabyles et de 17 en arabe algérien, et en 1968, avant qu’il quitte définitivement la scène artistique, il a enregistré ses dernières chansons en autres, Cheïkh Amokrane, Merhva, Ya noudjoum ellil, rod balek. Le maître de la chanson Kabyle considéré comme une figure de proue de son genre musical est décédé à Saint Pierre de la Réunion le 6 juillet 2002.
7 chanteurs qui ont marqué la chanson Kabyle - musique kabyle
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janvier 27, 2020
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